Hors Eretz, ni en temps ordinaire, encore moins dans l’actuel contexte économicopolitique particulièrement difficile, il n’existe, (à ma connaissance), un seul pays au monde généreux au point de vous inviter à y vivre un an à l’essai à ses frais !
Même la France, doux pays de l’enfance de beaucoup d’entre nous, pour laquelle nous continuons à entretenir une reconnaissance tenace parce que terre d’asile de nos grands-parents ne s’est pas montrée aussi magnanime.
Et ce n’est pas une vue de l’esprit.
Facile à vérifier*, ci-après copié-collé de la proposition écrite en toute lettre sur le site du gouvernement israélien :
« Après votre arrivée en Israël, en tant que nouvel immigrant ou ancien citoyen du retour, une période d’un an vous sera accordée à des fins d’adaptation et d’acclimatation. Au cours de cette année, vous pourrez selon votre choix ne pas être considéré comme résident israélien concernant l’ordre des impôts sur le revenu. Au terme de cette année, vous pourrez juger et décider de rester en Israël et de profiter d’un ensemble d’avantages (lors de cette année des impôts seront payés pour tout revenu généré en Israël).
Un peu de « réclame » ne faisant pas de mal, l’article insiste :
« Dans tous les cas, le bénéfice est entièrement pour vous. »
Et d’en développer le mode d’emploi :
« Afin de profiter d’une année d’adaptation, vous devez remplir le formulaire et l’envoyer au Ministère de l’Alya et de l’Intégration, dans les 90 jours à compter du jour de votre arrivée en Israël.
Des informations concernant les allègements des impôts sur le revenu pour les nouveaux immigrants et les citoyens du retour de la part de l’autorité fiscale d’Israël. »
Tout est dit.
Ou presque : Merci Israël.