(Extrait du LPH New 959)
2020 aura été l’année de l’amour. Du don de soi, de l’écoute de la douleur de l’autre, de l’envie d’agir pour changer la donne.
L’année du constat, pourtant si évident, que nos parents et grands-parents, soudain « inabordables », sont une condition essentielle de notre équilibre. Nous avons dû apprendre à adapter notre affection et à créer, par-delà les barrières, des canaux originaux pour leur prouver qu’ils comptent énormément pour nous, même si les baisers se sont envolés. Et de même, à plus grande échelle, les dirigeants de chaque pays ont dû, chacun à leur rythme, tracer un nouvel itinéraire de vie, en ajoutant l’empathie pour leurs citoyens à leur programme économique.
2020 aura été marquée par la gloire de notre cher État, une fois de plus montré du doigt comme « Or la-Goyim ». En effet, en plein raz-de-marée, nous avons tenu ferme la barre. Bien sûr, il y a eu des échecs et certains virages peu contrôlés, mais dans l’ensemble, Israël a su aborder la tempête avec beaucoup de clairvoyance et de sang-froid – pour deux raisons essentielles : l’histoire du Peuple juif l’a doté d’une très forte capacité de résilience ; et depuis 1948, le pays a traversé nombre de guerres, qui lui ont appris à affronter toutes sortes de dangers en gardant les yeux ouverts.
De véritables accords de paix signés, le retour de Pollard embrassant la Terre sainte à sa descente d’avion et, enfin, le million de personnes vaccinées. On ne pouvait rêver mieux pour clôturer cette année-là !
Mais 2020 se termine aussi par une série de trahisons, …