
Le directeur du quotidien Haaretz a une nouvelle fois dépassé les limites de la décence. Réagissant au décès après une longue maladie de Yanaï Cohen z.l., cofondateur du mouvement sioniste Im Tirstou, Amos Shoken a écrit: « C’est triste. Mais le fait que c’était un fasciste et l’inverse total d’un sioniste ne change rien. Un homme jeune ne doit pas mourir comme cela ».
Ido Daniel, un ami du défunt a réagi: « Amos, nous venons d’enterrer Yanaï parti si jeune. Ce fut une cérémonie très triste. Votre réaction est particulièrement déplacée ». Le directeur du Haaretz a répondu: « Hélas, elle est pertinente. J’ai établi une différence entre le drame familial que je déplore et son appartenance à une organisation fasciste méprisable du nom d’Im Tirtsou… »
Le père de Yanaï a quant à lui très vivement réagi: « Monsieur Shoken, dès demain matin je vais annuler mon abonnement à Haaretz après dix ans. Vous avez qualifié notre fils de ‘fasciste’ alors que nous sommes assis en shiv’a. Vous devriez avoir honte et honte à votre journal qui a un tel directeur. Je regrette profondément qu’il y ait parmi nous des individus tels que vous à des postes d’influence sur l’opinion… ».
Amos Shoken a répondu en refusant de présenter de quelconques excuses, ni pour ce qualificatif grave autant que mensonger, ni pour le moment choisi pour écrire ce genre de réaction. Au contraire, il a insisté en disant au père en deuil qu’ayant été abonné durant dix ans à Haaretz il devrait savoir que le quotidien considère Im Tirtsou comme une « organisation aux relents fascistes » et « que l’on ne peut pas ignorer la réalité!!!
Effectivement, on ne peut pas ignorer la réalité, à savoir que le journal Haaretz et son directeur Amos Shoken sont devenus les porte-voix d’une haine de soi post- et antisioniste qui a atteint certains cercles politiques et intellectuels en Israël.
Photo Flash 90