Méchanceté et haine de soi. Il est impossible de qualifier autrement l’attitude le l’organisation israélienne d’extrême gauche Yesh Din. Après avoir obtenu la décision de la Cour suprême concernant Amona, l’organisation met maintenant en péril le délicat et fragile compromis conclu entre le gouvernement et les habitants d’Amona en déposant une contestation sur l’une des parcelles du périmètre où devrait être installé le nouveau village d’Amona. Soudainement, Yesh Din a sorti de derrière les fagots un Arabe palestinien qui revendique désormais la propriété de la parcelle 38, alors qu’il ne s’était jamais manifesté depuis des décennies. Cette nouvelle revendication va entraîner un processus judiciaire qui met en péril le compromis. puisque la date d’évacuation par le Cour suprême approche.
Au-delà de l’aspect politique de l’affaire, on oublie trop souvent un aspect crucial et oublié de l’Histoire: une grande partie des terres de Judée-Samarie avaient été distribuées par le roi Abdallah de Jordanie à des proches ou a des partisans du régime après l’annexion de la Judée-Samarie par la Transjordanie en 1949. Annexion qui n’avait jamais été reconnue par la communauté internationale. La Judée-Samarie faisait partie du Foyer juif prévu par la Déclaration Balfour confirmée en 1920 par la communauté internationale lors de la Conférence de San-Remo. Les revendications foncières arabes en Judée-Samarie ne sont donc pas recevables au regard du droit international car ces terres n’appartenaient pas au roi de Jordanie!
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