L’ONG Amnesty International a suspendu les activités de sa filiale israélienne – Amnesty International Israël – au motif qu’elle serait »raciste envers les Palestiniens ». On lui reproche également de se détacher de la ligne de l’organisation mère.
Les accusations de racisme sont fondées sur le reproche fait à la branche israélienne de ne pas avoir placé suffisamment de Palestiniens parmi les cadres de son organigramme.
Depuis le 7 octobre, un fossé semble s’être creusé entre Amnesty International et sa filiale israélienne. En effet, cette dernière partage les conclusions selon lesquelles Israël viole le droit international, commet des crimes contre l’humanité et procède à une épuration ethnique mais elle refuse de qualifier l’action d’Israël de »génocide ».
Par ailleurs, la branche israélienne de l’ONG a exprimé son insatisfaction face à la manière dont sont considérées les victimes israéliennes du 7 octobre par Amnesty International. Les militants en Israël ont jugé que l’ONG ignorait les victimes du 7 octobre pour se concentrer uniquement sur le sort des Palestiniens.
Les tensions entre l’ONG et sa filiale israélienne ont commencé à partir de 2022 et la publication par Amnesty International d’un rapport accusant Israël d’apartheid. Amnesty Israël avait alors accusé l’organisation l’ONG présentait une image unilatérale et biaisée de la réalité.