Après avoir considéré pendant des années Mahmoud Abbas comme un “partenaire” d’Israël pour la paix, Ami Ayalon compense son absence de lucidité en indiquant aujourd’hui qu’il ne représente pas la population arabe palestinienne.
Interrogé sur Reshet Bet à propos des derniers attentats, il a dénoncé certaines mesures prévues par le gouvernement, estimant “qu’elles constituent une punition collective qui entraînera des réactions violentes de la société arabe palestinienne”. Président du mouvement de gauche “Bleu-blanc”, l’ancien député travailliste et ex-directeur du Shin Bet milite pour un retrait total d’Israël de Judée-Samarie et d’un démantèlement des localités juives.
Empétré dans ses contradictions, Ami Ayalon estime qu’Israël doit impérativement susciter une percée diplomatique sans précédent dans le but de créer un Etat arabe palestinien et dans un même temps, il avoue qu’il n’y a actuellement personne qui représente le “peuple” palestinien! Le seul qui pourrait remplir ce rôle, sous certaines conditions, serait selon lui…Marwan Barghouti, l’archi-terroriste détenu en prison à vie pour sa responsabilité dans de nombreux attentats particulièrement meurtriers.
Ami Ayalon est l’un des symboles de ce courant d’anciens militaires et directeurs d’agences de sécurité de gauche, dont les analyses se sont souvent fracassées sur les écueils de la réalité mais qui continuent inlassablement à militer pour des concessions inconsidérées de la part d’Israël.
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