Généralement, lorsqu’une loi ou une résolution sont votées, il s’agit de l’étape ultime d’un processus qui a inclus un travail de terrain effectué avec sérieux, honnêteté et professionnalisme. Concernant les rapports entre la communauté internationale et Israël, c’est l’inverse qui est de mise. On critique, on donne des leçons et on condamne, et lorsque l’on a la bonne idée de se rendre sur place on se rend compte que les choses ne sont pas celles que l’on croyait et qui nous ont été distillées par la propagande arabe.
C’est exactement ce qui s’est passé lors de la visite effectuée sur le Mont du Temple par les ambassadeurs de cinq pays membres de l’Unesco, à l’initiative de l’ambassadeur d’Israël Carmel Shama-Hacohen. Après le vote infâme niant tout lien entre le peuple juif et le Mont du Temple et accusant Israël de violer les droits des Musulmans sur ce lieu, les ambassadeurs de Croatie, de Haïti, du Ghana, du Kenya et de Tanzanie ont bien voulu se rendre sur place pour voir ce qu’il en est réellement. Ce groupe effectue une visite de six jours en Israël, organisé et financé par l’organisation juive américaine American Jewish Committee (AJC) avec la collaboration de la représentation d’Israël à l’Unesco.
Et tout comme ceux, journalistes et hommes politiques étrangers, qui se rendent en visite en Samarie, la réaction de ces diplomates sur le Mont du Temple a été sans surprise. L’ambassadeur du Kenya à l’Unesco, Prof. George Imbanga Godia a résumé l’impression générale ainsi: « Maintenant, je vois de manière beaucoup plus claire quels sont les défis et les complexités auxquels Israël doit se confronter quotidiennement, et que cet Etat gère de manière admirable ».
On comprend plus aisément l’opposition des Arabes palestiniens à de telles visites qui on l’espère, iront en se multipliant.
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