L’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, David Friedman, a déclaré dans une interview accordée à Israël Hayom que le président américain Donald Trump arrivera la semaine prochaine en Israël « sans plan spécifique ni carte de route en tête » et que « il n’y a aucune demande pour qu’Israël gèle la construction en Judée et en Samarie. »
Selon Friedman, « le président a clairement expliqué ce qu’il veut voir se produire au début, c’est-a-dire que les deux parties s’asseyent à la même table sans précognitions, et parlent. Espérons que cela mènera à la paix. »
« Les Etats-Unis ne dicteront pas comment vous devez vivre ensemble ici. C’est quelque chose que vous seul déciderez. »
« Il ne fait aucun doute que les politiques de l’ancien président américain Barack Obama sont terminées. Il y aura un changement dramatique. Toute la région a souffert, parce que les Etats-Unis n’ont pas dirigé. Le président essaie de résoudre ce problème. »
« Je ne veux pas parler en son nom sur ce qu’il fera ou ne fera pas en ce qui concerne la construction à Jérusalem et en Judée Samarie, mais si on regarde ce qu’il a dit jusqu’à maintenant au sujet des implantations, on voit que son attitude est complètement différente de celle d’Obama. »
« Trump n’a pas déclaré que les implantations constituaient un obstacle à la paix. Il n’a pas dit qu’il voulait un gel. Il a dit qu’il voulait arriver à un accord avec le gouvernement israélien sur la manière dont le problème sera traité. »
« Le président est conscient du fait que le gouvernement israélien doit trouver un autre endroit pour les résidents d’Amona, » a poursuivi Friedman. « Dans l’extrait de sa conversation avec Mahmoud Abbas, je n’ai vu aucune mention des implantations. »
« En 2009, Hillary Clinton a insisté sur un gel de toutes les constructions en Judée et Samarie, mais Abbas a toujours refusé de venir à la table des négociations. Maintenant, nous n’avons aucune demande de gel pour Israël, et Abbas s’intéresse à une réunion avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou sans conditions préalables. »
« Je ne sais pas si Israël devra faire des concessions. Il est difficile de répondre à cette question maintenant. »
« Je crois que les deux parties, et non le président américain, doivent vouloir s’entendre. Nous ne pouvons qu’aider. Les deux parties doivent prendre les décisions. »
« Nous ne forcerons personne à faire ce qu’il ne veut pas faire ou à lui demander d’adopter une approche spécifique. Le président Trump est bien engagé pour négocier, et je crois qu’il sera en mesure d’aider les deux parties à parvenir à un accord avec lequel elles sont heureuses. Et contrairement à ses prédécesseurs, Trump met l’accent sur la pratique, et non sur la théorie. »
« Il ne fait peut-être pas de la magie, mais il peut certainement conduire les deux parties à trouver un dénominateur commun, au moins au début. »
Source www.juif.org