Reshet Bet révèle que ‘les contribuables allemands viennent de découvrir pour la première fois, grâce à quelques-uns de leurs médias, que cela fait des années qu’une partie de leurs impôts servent à financer des organisations cherchant à calomnier les soldats de Tsahal et à les trainer en justice’.
Ces rares révélations, qui restent encore prudentes, font suite à l’incident entre le chef de la diplomatie allemande et le Premier ministre israélien. Netanyahou, rappelons-le, a refusé de recevoir Sigmar Gabriel qui lors de sa visite en début de semaine en Israël, s’est obstiné à rencontrer des délégués de deux organisations d’extrême gauche, B’Tselem et Shovrim Shtika (Breaking The Silence).
D’après le correspondant de la radio israélienne, ‘l’Allemagne serait en grande partie responsable du soutien financier dont ces organisations bénéficient’. ‘La presse allemande, précise le journaliste, commence à s’intéresser à la question et révèle, à très petites doses, l’implication financière de Berlin dans la campagne de diffamation menée contre Israël’.
« Toutefois, estime-t-il, il ne faut pas se faire d’illusion : les positions adoptées par Sigmar Gabriel jouissent d’un large soutien. Dans la plupart des publications, B’Tselem et Shovrim Shtika sont présentées comme des organisations importantes qui dénoncent ‘la présence des colonies dans les territoires’ ».
Le journaliste a ajouté : « Le ministre Sigmar Gabriel a déclaré, avec semble-t-il une pointe de cynisme, que ‘des officiels israéliens en visite en Allemagne ont le droit de rencontrer des représentants d’organisations émettant des critiques sur la politique du gouvernement (allemand)’ ». « Il n’a pas souligné, fait remarquer le reporter de Reshet Bet, que le gouvernement israélien ne finance pas en Allemagne des organisations qui dénigrent la politique du gouvernement ou appellent à juger des soldats du Bundeswehr’.
Dans ce contexte, il faut savoir que Berlin cherche malgré tout à calmer le jeu et à minimiser l’incident afin de ne pas porter atteinte aux bonnes relations entre Israël et l’Allemagne, qui souhaitent poursuivre leur coopération profitable aux deux pays.