Depuis la fin de la 2e Guerre mondiale, l’Allemagne de l’Ouest puis l’Allemagne réunifiée ont déployé d’intenses efforts – bien plus que d’autres Etats – pour lutter contre toute manifestation d’antisémitisme dans ce pays qui a donné naissance au nazisme.
Mais en Allemagne comme dans d’autres pays européens, le combat contre l’antisémitisme a toujours été farouche dès qu’il s’agissait des mouvements d’extrême droite et xénophobes mais est devenu soudainement timide dès qu’il s’agit de l’antisémitisme d’origine musulmane qui est aujourd’hui très nettement le plus actif et le plus meurtrier. Les raisons sont multiples: peur de retours de flammes violentes, complexes d’anciens colonisateurs, autocensure face à l’Islam, politiquement correct, crainte d’apparaître comme islamophobe etc.
Dans le cadre de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur les réseaux sociaux, l’Allemagne a fait entrer en vigueur le 1er octobre une nouvelle loi qui donnera à l’Etat un pouvoir de censure sur les réseaux sociaux. Mais il s’agit en réalité d’une arme à double tranchant dont les effets n’ont pas tardé à se manifester: un tribunal de Munich a condamné un journaliste, Michael Stürtzenberger, à six mois de prison avec sursis pour avoir posté sur sa page Facebook une photo du mufti de Jérusalem Hadj Amin al-Husseini serrant la main d’un haut dignitaire nazi en 1941. Les affinités idéologiques du mufti avec le nazisme, son admiration pour Hitler et sa collaboration au régime nazi sont des faits historiques avérés. Mais le procureur a pourtant accusé le journaliste « d’incitation à la haine envers l’islam » et de « dénigrement de l’islam »!!! Suite à ses recommandations, le tribunal a condamné Stürzenberger pour « diffusion de propagande d’organisations anticonstitutionnelles ». Le journaliste a fait appel mais cette décision judiciaire incompréhensible montre encore une fois le tabou sur les passerelles historiques entre Islam et nazisme.
Hélas, cette minimisation de la collusion entre Islam et nazisme, de la proximité des fondateurs des Frères Musulmans avec l’idéologie nazie, de l’attitude du mufti de Jérusalem ou le révisionnisme de Mahmoud Abbas sont également mis sous éteignoir en Israël également, pour des raisons politiques.
Comme le conclut la journaliste Judith Bergman dans un article paru sur le site du Gatestone Institute, on en arrivera à une situation où « la lutte contre l’islamophobie’ jouira d’un niveau de priorité plus élevé que la lutte contre le terrorisme ».
Photo capture écran
Je propose de faire éditer, en Allemagne, la traduction du « docteur Knock », pour qui : « un homme bien portant est un malade qui s’ignore ».
pour la raison suivante : un musulman « modéré », surtout modéré, qui ne se reconnaît que dans le coran est un islamiste qui s’ignore.