La députée Aïda Toumah-Suleiman (‘Hadash-Ta’al) a subitement retrouvé la parole. Elle a dénoncé les graffitis constatés mardi matin sur des murs et des véhicules dans le village arabe de Dir Istaia près d’Ariel. Les inscriptions dénonçaient notamment les jets de pierres incessants contre des véhicules israéliens et rappelaient que les pierres peuvent tuer.
Avec son langage dénué de toute nuances, Aïda Toumah-Suleiman a déclaré: “Aujourd’hui, hier, avant-hier, les seigneurs de ce pays, les ‘colons’, pratiquent le ‘prix à payer’ contre des Palestiniens. Et comme d’habitude, il n’y a pas de suspects, pas d’arrestations et pas d’actes d’accusation. Cela ne se finira pas avec des graffitis. Les ‘colons’ font ce qu’ils veulent et il y a un réel danger, comme on l’a vu à Douma”.
On aurait bien aimé entendre la députée, par ailleurs présidente de la commission parlementaire pour les droits de la femme, s’exprimer et réagir après l’horrible viol dont a été victime la fillette israélienne par un Arabe de Judée-Samarie assisté de complices. Mais cette jeune juive ne mérite apparemment pas la même sollicitude de la part de cette députée que les murs ou les voitures de Dir Istia.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
Les étrons de son espèce, on les place dans la cuvette des WC puis on tire la chasse.