Tout le monde se souvient de ce jeune officier des parachutistes qui dut partir au combat à peine marié. Aharon Karov, très gravement blessé lors de l’Opération Tsouk Eitan, n’avait guère d’espoir de s’en sortir, avaient dit les médecins à ses parents. Tout son corps avait été atteint: la tête, les yeux, le nez, la bouche, les membres…
Mais en plus d’un travail inlassable et expert des équipes médicales, c’était mal connaître la foi en D.ieu qui anime cette famille et la volonté du jeune officier de surmonter cette épreuve. Deux longues années ont passé, et il a remonté la pente. Lentement mais s’urement, avec patience et détermination, entouré d’une famille extrêmement unie. Il a témoigné mercredi sur le site Srugim de cette période et a déjà annoncé son prochain défi: reprendre ses études interrompues à l’Université d’Ariel: “Nous avons des forces en nous qui nous permettent d’atteindre des sommets inespérés” explique-t-il.
Cette force et cette volonté qu’il a en lui lui ont également été renforcées par le formidable travail effectué l’Institut Feuerstein qui aide énormément à la réhabilitation et à la rééducation des blessés de guerre et du terrorisme. “Le Prof. Reouven Feurestein z.l., disparu il y a deux ans, me disait de toujours regarder vers le haut et on finit par y arriver” rappelle Aharon Karov.
Aharon Karov a conclu en remerciant chaleureusement toutes celles et cexu qui ont prié pour lui et l’on soutenu, lui, son épouse et sa famille durant cette période.
Photo Abir Sultan / Flash 90