Une scène surréaliste s’est déroulée la semaine dernière lors d’une séance de la commission de la Promotion du statut de la femme. Cette commission est présidée par la députée Aïda Tomah-Suleiman (Liste arabe unifiée) qui profite généreusement de ‘l’apartheid israélien’ (!!) pour faire la pluie et le beau temps dans l’ordre du jour de sa commission. Le sujet de la séance était grave: les agressions sexuelles dont sont victimes des jeunes filles et femmes juives dans les villes mixtes ou des quartiers juifs jouxtant des quartiers arabes. Dans certains endroits ce phénomène devient un véritable “terrorisme sexuel” à motifs nationalistes.Le débat avait été demandé par la députée Yulia Malinovsky (Israël Beiteinou).
Dans un premier temps, Aïda Toma-Suleiman avait tenté de ne pas inviter des femmes juives agressées qui voulaient témoigner devant la commission. Suite à des pressions, elle a été obligée de le faire mais à dirigé la séance de manière à ce que la quasi-totalité des jeunes femmes juives venues témoigner ne puissent pas s’exprimer. De même, elle avait invité en renfort plusieurs députés de la Liste arabe unifiée, qui ont pu prendre la parole généreusement pour expliquer que ce débat était…superflu!
Les victimes d’agression, parfois les larmes aux yeux, ont protesté dans un premier temps contre l’offense qui leur était faite de ne pas pouvoir témoigner de leur expérience douloureuse, puis elles ont quitté la séance en accusant la présidente d’avoir sciemment tenté de les faire taire pour des raisons évidentes. “La vérité n’est pas agréable à entendre pour la présidente”, a résumé Yulia Malinovsky.
La députée Anat Berko (Likoud), elle-aussi membre de cette commission a assuré la présidente qu’il y aura des conséquences à son attitude inacceptable.
Vidéo:
Photo Hadas Parush / Flash 90