La présidente de la Cour suprême Myriam Naor a opposé une fin de non-recevoir définitive à la demande de Roman Zadorov de réouverture de son dossier dans l’affaire de l’assassinat de la jeune Taïr Rada en décembre 2006.
Après des années de procès, Roman Zadorov avait été jugé coupable à deux reprises, une fois par un tribunal de district et une seconde fois par la Cour suprême. Mais après la sortie d’un film, « Tsel shel Emet » (Ombre de vérité) qui affirme son innocence et prétend que des éléments ont été cachés et des témoignages négligés, le suspect avait demandé à la Cour suprême le réexamen de son dossier. Dans sa requête, Roman Zadorov prétendait qu’il y avait quatre éléments déterminants qui justifiaient la réouverture de son dossier.
Mais les juges de la Cour en ont décidé autrement, et Myriam Naor a expliqué son verdict: « Malgré le fait que cette affaire est devenue une affaire publique et médiatique, aucun argument juridique ne justifierait un réexamen du dossier. Il faut savoir faire la part des choses entre le droit strict et l’aspect public d’une affaire, aussi important fut-il ».
Photo Yonatan Sindel / Flash 90