Ce sont plus de 2000 élèves venus de 45 pays qui se sont inscrits pour cette nouvelle année scolaire dans le programme « Na’aleh », acrostiche qui peut se traduire de deux manières : Naar Oleh Lelo Horim (jeune qui monte sans ses parents) ou Naar Oleh Lifné Horim (jeune qui monte avant ses parents). Il s’agit d’un record historique. Ces jeunes arrivent non seulement de pays dont les noms sont habituellement cités dans l’alya mais également de pays comme la Turquie, le Kenya, la Chine, le Japon, la Roumanie, la Finlande, les Philippines et cette année, même de Singapour, de Serbie et du Monténégro.
Ce programme mis en place il y a 26 ans par le ministère de l’Education connaît un franc succès. Il permet à des jeunes juifs d’intégrer le système scolaire israélien dès la classe de 3e dans une structure qui leur est propre et de préparer le baccalauréat israélien avec une méthode progressive d’apprentissage de l’ivrit et certains allègements dans les exigences. Depuis l’instauration de ce programme, plus de 20.000 jeunes juifs de diaspora ont choisi ce parcours et leur quasi-totalité (95%) a choisi ensuite de rester en Israël et d’effectuer leur service militaire ou le Sherout Leoumi. Des nombreux parents ont également décidé de faire leur alya suite au départ de leur(s) enfant(s).
Lundi, une délégation du ministère de l’Education, avec à sa tête Yehoshoua Ye’hieli, directeur du programme Naaleh, s’est rendue à l’aéroport Ben-Gourion afin d’accueillir 216 de ces nouveaux jeunes arrivants. Le député Motti Yoguev, membre de la commission parlementaire de l’Education était également présent. Après la cérémonie de bienvenue, les jeunes gens ont été répartis dans les 26 villages de jeunes (Kfar Noar) et internats à travers le pays, qui seront non seulement leur école mais aussi leur foyer de vie. Il faut noter que ce programme est entièrement pris en charge par le ministère de l’Education et comprend les études, l’intendance, les excursions, les activités extra-scolaires, l’oulpan etc.
Les officiels venus accueillir ces jeunes ont exprimé à la fois leur émotion et leur admiration face à ces jeunes qui décident de quitter leur environnement pour aller vers « l’inconnu » qu’ils considèrent en réalité comme leur véritable maison.
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