La saison des créations de partis politiques est ouverte! Après Moshé Yaalon et Orly Lévi-Abecassis, voici Adina Bar-Shalom, fille de l’ancien grand-rabbin Ovadia Yossef zatsal qui a annoncé qu’elle fonde un nouveau parti. Active depuis des années dans sa sphère publique et sociale, notamment en faveur des jeunes filles et femmes orthodoxes, Adina Bar-Shalom a justifié sa décision par le fait que seule la politique permet de réaliser des choses qui sont impossibles à mettre en oeuvre par d’autres canaux. Elle a révélé qu’un groupe formé de juifs de toutes tendances religieuses et non-religieuses travaille déjà depuis deux ans sur un projet qui sera présenté aux électeurs.
Adina Bar-Shalom a toutefois précisé qu’elle-même ne sera pas députée. Lors d’une interview accordée à Ayala Hasson, elle a notamment exprimé sa grande déception d’Arié Dery qui selon elle n’a pas su ou voulu empêcher la fermeture de l’institut académique pour jeunes filles orthodoxes qu’elle avait fondée en l’an 2000. Elle a eu des mots très durs envers le ministre de l’Intérieur, allant jusqu’à dire “qu’il s’est complètement égaré et fourvoyé depuis qu’il est entré en prison”.
L’entrée en politique d’Adina Bar-Shalom est un coup dur pour Arié Dery et son parti Shass, qui oscillent déjà autour du seuil d’éligibilité dans des sondages successifs. Même si le parti créé par Adina Bar-Shalom n’obtenait pas le nombre de voix nécessaires pour entrer à la Knesset, c’est dans l’électorat traditionnel de Shass qu’il grapillerait le plus de voix. Avec une sincérité déconcertante, Adina Bar-Shalom a même dit: “Si cela ne dépendait que de moi, Shass peut disparaître!”
Adina Bar-Shalom a obtenu le prix Israël en 2014 pour sa contribution particulière à la société israélienne et à l’Etat d’Israël.
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Photo Flash 90
Un nouvel air arrive. Cela fait plaisir. Que cette femme rencontre tout le succès dans son nouveau parti.
La politique dans le monde entier est un moyen simple de se faire un nom et beaucoup d’argent en bluffant les populations. Le flatteur vit toujours aux dépens de celui qui l’écoute.