Pour mettre les militants gauchistes face à leur mauvaise foi, il suffit de les pousser dans leurs derniers retranchements, insister jusqu’à ce qu’ils ne sachent plus que répondre. C’est ce qu’a fait Ishaï Friedman de Makor Rishon avec Dror Atkes, de l’organisation pro-palestinienne Kerem Navot, qui a sa part de responsabilité dans le sort d’Amona et des neuf maisons d’Ofra.
Sur sa page Facebook, Dror Atkes avait demandé “comment se sentent moralement les orthodoxes de Judée-Samarie en sachant que des terres palestiniennes sont confisquées pour tracer les routes qui les relieront plus rapidement à Jérusalem?”
Ishaï Friedman lui a alors répondu: “Et vous, comment vous sentez-vous moralement avec le fait d’habiter au moshav Aviad, construit sur des terres confisquées aux Arabes en 1948?”. Dror Atkes répondit qu’il ne savait pas de quoi parlait le journaliste. Ce dernier insistait: “Si, si, le moshav dans lequel vous habitez a été construit sur les terres d’un village arabe conquis en 1948. Apparemment, vous avez profité de confiscations de terres….!”. Dror Atkes a alors joué dans le sarcasme, demandant si Ishaï Friedman “menait une enquête”. “Pas besoin d’enquête pour s’apercevoir de l’évidence”, insistait encore le journaliste, qui reposait la question: “Alors, comment vous sentez-vous moralement avec le fait d’habiter sur des terres confisquées aux Arabes en 1948?. Ouvrons la discussion, en toute franchise!”
Finalement mis au pied du mur, Dror Atkes n’apporta pas de réponse – et pour cause – mais au contraire il fit un aveu: “Je vais vous livrer un petit secret: je ne pense pas non plus que le conflit israélo-palestinien a débuté en 1967. Et il ne sera pas résolu avec le démantèlement de la dernière localité juive. La situation est bien plus complexe, je le sais”!!!
La question qui s’impose alors est pourquoi passe-t-il son temps avec son organisation à lutter contre la présence juive en Judée-Samarie?
Photo Aroutz 7