Parlant une nouvelle fois d’une « trahison » et d’un « couteau dans le dos », l’Autorité Palestinienne a dénoncé la conclusion de l’accord de normalisation conclu entre Israël et le royaume de Bahreïn. En signe de « rétorsion », l’AP a annoncé la fermeture de son « ambassade » à Manama. L’ambassadeur Khaled A’araf est déjà de retour à Ramallah. A Gaza, des foules sont sorties dans les rues pour manfester leur colère et ont brûlé des portraits du président américain, du Premier ministre israélien et du roi de Bahreïn.
Du côté iranien, aux condamnations se sont rajoutées des menaces précises. Dans un communiqué, les Gardiens de la Révolution avertissent : « Le criminel de Bahreïn devra s’attendre à une vengeance douloureuse de la part des combattants pour la libération de Jérusalem ». L’agence de presse « Tasnim » annonce que « la trahison entraînera la colère et le désir de vengeance de toute la nation islamique et particulièrement de la populaztion chiite du Bahreïn ». L’Iran met également en garde Bahreïn de « ne pas permettre aux sionistes de mettre le pied dans le Golfe persique ».
A Beyrouth, le Hezbollah a lui-aussi condamné cet accord : « Le Hezbollah condamne fermement cette reconnaissance de l’entité sioniste et la normalisation des relations avec elle. Cet acte est une nouvelle marque de trahison envers le peuple palestinien… ».
Enfin, ne voulant pas être en reste, le dictateur turc Recep Erdogan, qui rêve d’être à la tête d’un nouvel empire, a « vivement » dénoncé l’accord « qui est un nouveau coup porté à la cause palestinienne ». Le ministère turc des Affaires étrangères a publié un communiqué disant : « Ceci est un nouveau coup porté aux efforts pour défendre la cause palestinienne, et qui va renforcer Israël dans ses pratiques illégales envers la Palestine et ses tentatives de rendre permanente l’occupation des territoires palestiniens ».
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