Lors de l’interview qu’il a accordée mercredi, le président américain Barack Obama a repoussé les critiques en indiquant notamment qu’il n’avait constaté aucune alternative valable à l’accord signé. A Jérusalem on réfute cet argument en rappelant que le Premier ministre avait présenté une alternative lors de son intervention devant le Congrès US. Il avait expliqué que l’Iran était économiquement étranglé par les sanctions ce qui avait forcé ses dirigeants à accepter de se rendre à la table des négociations. Dés lors, Binyamin Netanyahou estimait que les grandes puissances auraient dû alourdir les sanctions jusqu’à ce que les mollahs n’aient plus le choix qu’entre l’abandon de programme nucléaire ou l’effondrement de leur régime. Le Premier ministre israélien pensait, à juste titre , que l’Iran avait beaucoup plus besoin de cet accord que les grandes puissances, mais que c’est finalement Téhéran qui a dirigé ces négociations et a gagné sur tous les plans.
Lors de son intervention, le président Obama a eu une réflexion désarmante. A la question de savoir s’il aurait été possible d’obtenir un meilleur accord, qui aurait définitivement barré la route à la nucléarisation du pays, il a répondu: “Téhéran n’aurait pas été d’accord”
Photo Avi Ohayon / Flash 90