Israël et la Grande-Bretagne sont actuellement en pourparlers en vue de l’établissement d’un accord de libre-échange économique et commercial entre les deux pays.
Comme la Grande-Bretagne est sortie de l’Union européenne et n’est plus tenue par la politique souvent hostile de l’UE envers Israël, le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre de l’Economie et de l’Industrie Elie Cohen tentent de convaincre leurs homologues britanniques – Boris Johnson et Conor Burns – de ne pas exclure la Judée-Samarie, le plateau du Golan et les parties libérées de Jérusalem de cet accord.

Dans la lettre adressée au ministre d’Etat au Commerce international, Elie Cohen écrit: « Je vous demande de bien vouloir prendre une considération une question qui m’est personnellement très chère. Les accords signés avec les Etats-Unis incluent tous les territoires sous administration israélienne. A l’inverse, l’Union européenne établit une séparation sur base territoriale en fonction de ce qu’elle considère faisant partie de l’Etat d’Israël. Au vu des excellentes relations entre nos deux pays, je propose que nous employions le cadre qui est celui de la plupart des accords de libre-échange que nous avons signés et non pas celui utilisé par l’UE ».
De son côté, Binyamin Netanyahou a également évoqué la question avec Boris Johnson.
Photo Kobi Gideon / GPO