Le chef de l’Autorité Palestinienne Abou Mazen a annoncé sa décision d’organiser des élections pour le « parlement » de Ramallah puis des élections présidentielles. Il a fait cette déclaration lors d’une cérémonie marquant le 15e anniversaire de la mort de l’archi-terroriste Yasser Arafat. Abou Mazen a toutefois conditionné cela au fait que ces scrutins se déroulent également dans la bande de Gaza et dans les quartiers arabes de Jérusalem. « Sinon, il vaut mieux que ces élections n’aient pas lieu », a rajouté le chef terroriste, pour laisser une porte de sortie.
Dans la « grande démocratie palestinienne », les dernières élections présidentielles avaient eu lieu en 2005 et les législatives en 2006. C’est le Hamas qui avait largement remporté les élections, résultat refusé par le Fatah, ce qui avait donné lieu à des affrontements meurtriers entre les deux factions terroristes et abouti à la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas, devenu très populaire suite au désengagement de la bande de Gaza par Israël.
Fin 2017, dans le cadre d’une énième tentative de « reconciliation nationale », il avait été décidé de la tenue d’élections pour la fin de l’année 2018, élections qui n’ont pas eu lieu, Abou Mazen craignant une victoire annoncée du Hamas.
Il y a quelques jours, le Fatah a annoncé qu’en cas d’élection présidentielles, Abou Mazen sera le seul candidat de l’organisation!
Photo Flash 90
Une élection avec un seul candidat :ils ont de l’argent à gaspiller,ma parole.Et le peuple qui crève de faim…