Dans quelques jours, Israël va marquer le 68e anniversaire de l’adoption du plan de partage de l’Onu voté le 29 novembre 1947. Ce plan, qui prévoyait la « partition de la Palestine », avait été accepté par les dirigeants de la communauté juive d’Eretz Israël alors qu’il était rejeté de façon quasiment unanime par les chefs arabes.
A l’occasion de cet anniversaire, l’Onu s’apprête à présenter une série de résolutions anti-israéliennes. Le 29 novembre est en effet considéré également dans le monde comme la « journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien ».
La réunion de l’assemblée générale a été avancée parce que le 29 novembre tombe un dimanche, jour férié, et elle doit se tenir dans la soirée (22 heures, heure israélienne).
L’une des résolutions qui risque d’être votée appelle au « retour des réfugiés palestiniens », une autre impute à Israël la responsabilité de la situation sécuritaire précaire en ignorant totalement les attentats perpétrés ces dernières semaines et une autre encore accuse Israël d’avoir « modifié le statu quo sur le Mont du Temple ». On peut encore citer un appel au retrait d’Israël du Golan ou à la création d’une commission d’enquête sur « les violations des droits de l’homme dans les ‘territoires’ » (!!?).
Toutes ces décisions unilatérales seront adoptées étant donné qu’elles jouissent du soutien automatique des Etats musulmans et des pays non alignés. C’est le même rituel chaque année : les institutions de l’Onu appuient régulièrement le « narratif palestinien ».
Le nouvel ambassadeur d’Israël aux Nations unies Danny Danon a donc fort à faire : il mène un combat diplomatique complexe dans le cadre duquel il tente de mobiliser des Etats démocratiques importants en leur demandant de ne pas soutenir ces résolutions anti-israéliennes.
Danon a confié au site Ynet : « Au lieu de condamner les Palestiniens pour les actes terroristes, pour leurs incitations à la violence et pour leurs mensonges, la communauté internationale continue de leur faire des cadeaux ».