Comme annoncé depuis plusieurs jours, Israël va monter un hôpital de campagne en Ukraine près de la frontière avec la Pologne afin d’apporter une assistance aux personnes qui fuient la guerre. Cet hôpital devait être monté plus tôt mais les craintes sécuritaires et des querelles au niveau du financement ont retardé le projet. Des responsables israéliens ont indiqué que l’opération était menée avec l’aval du gouvernement russe afin que les forces russes soient informées de sa localisation et n’attaquent pas ce point.
L’équipe, de plus de 100 personnes, sera dirigée par le Dr Doudou Dagan, directeur de l’unité des hôpitaux gouvernementaux du ministère de la Santé. L’hôpital fournira des soins aux réfugiés de guerre et comprendra une salle d’accouchement et des départements d’hospitalisation pour adultes et pour enfants. Pour cela, des laboratoires de radiographie seront également déployés sur place. Des consultations et la prodigation de soins à distance seront aussi possibles avec l’hôpital Shiba de Tel Hashomer.
Hier, à 6h du matin, un avion a été chargé de tout le matériel nécessaire pour cet hôpital de campagne, soit près de 20 tonnes. Toute l’opération qui consistait à charger le matériel depuis les hôpitaux puis à l’acheminer vers l’aéroport et à les déposer dans l’avion, a été effectuée en trois jours, un temps record.
Le matériel est parti ce matin (jeudi) pour Varsovie. Une fois sur place, il faudra le transporter à quelques 10 kilomètres de la frontière avec l’Ukraine, puis du personnel spécifiquement autorisé à entrer sur le territoire ukrainien franchira la frontière pour y monter l’hôpital de campagne.
Les équipes médicales, elles, sont attendues en début de semaine prochaine.
L’hôpital de campagne devrait fonctionner pendant un mois et porte le nom de »Kohav Meïr » en référence à l’ancienne Premier ministre de l’Etat, Golda Meïr, elle-même native d’Ukraine.
Le coût de cette opération, 21 millions de shekels, sera pris en charge par le ministère de la Santé, le bureau du Premier ministre et le ministère des Affaires étrangères, avec l’aide du fonds Shusterman et de l’association JDC.
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