Les pourparlers autour de la libération des otages et du cessez-le-feu à Gaza ont repris à Doha. D’après des sources proches des négociations, l’hypothèse qui se dessine et qui semble la plus probable est celle d’un accord qui permettrait la libération de 10 otages vivants contre celle de centaines de terroristes emprisonnés en Israël, l’entrée d’une quantité impotante d’aide humanitaire dans la Bande de Gaza et un cessez-le-feu de deux mois, qui couvrirait la période du Ramadan et de la fête de Pessah.
Dans ce scénario, rien n’est évoqué concernant les dépouilles d’otages détenues par le Hamas. D’après les chiffres connus sur les 59 otages encore aux mains du Hamas, 35 sont morts. L’accord qui se profile permettrait donc de libérer près de la moitié des otages vivants.
Parmi eux se trouvera le soldat Idan Alexander, otage israélo-américain et neuf autres qui subissent des sévices importants en captivité.
Les otages seraient libérés sans ‘cérémonie’ de la part du Hamas.
La délégation israélienne envoyée à Doha a pour mandat de négocier sur la base de ces principes présentés par l’émissaire américain Steve Witkoff. Elle doit au minimum tenter d’obtenir une prolongation de la première phase de l’accord, ce qui permettrait à Israël d’obtenir la libération d’otages supplémentaires, sans retrait des troupes de Tsahal de toute la Bande de Gaza.
Dans ce contexte, l’hypothèse d’une reprise des combats se trouve toujours sur la table. Hier (mardi), le Chef d’Etat-major, Eyal Zamir, a déclaré: »2025 sera une année de guerre ».