Monsieur le président, ne vous compromettez pas avec le CFCM!
Ce n’est pas un allié fiable contre l’islam radical
Par Aurélien Marq
Emmanuel Macron au diner du CFCM à Paris le 20 juin 2017. SIPA. 00811891_000004
Mardi dernier, Emmanuel Macron s’est rendu au siège du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) pour le dîner de rupture du jeûne du Ramadan. A cette occasion, il a dit beaucoup de vérités nécessaires, mais malheureusement pas aux bons interlocuteurs. Il a aussi, hélas, répété quelques absurdités. Pourtant, l’espoir est permis.
Reprenant une théorie trop répandue, le président a déclaré que les terroristes agissant sur notre sol avaient pour « objectif évident de créer entre les Français de toutes croyances et de confession musulmane une déchirure profonde » et « de donner de l’islam l’image d’une religion cautionnant le meurtre et la terreur ». Peut-être un responsable de la « task force » anti-terroriste pourrait-il faire à Emmanuel Macron un résumé de ce que l’on lit dans les revues islamistes Inspire, Dabiq ou Dar-al-Islam ?
Emmanuel Macron n’est pas Justin Trudeau
Les tensions entre communautés ne sont pas le but que poursuivent les djihadistes, elles sont un scénario parmi d’autres devant conduire, selon eux, au triomphe de l’islam et à sa domination sur l’humanité entière. Un autre scénario est la soumission progressive aux exigences islamistes de ceux qui, justement, craignent ces tensions et espèrent les éviter en se pliant à des « accommodements raisonnables » de plus en plus nombreux et de moins en moins raisonnables.
En outre, les terroristes ne cherchent pas à donner de l’islam une autre image que celle qu’ils en ont. Et cette image ne vient pas de rien, elle s’appuie sur des textes et des versets du Coran qu’il faudra bien un jour accepter de critiquer – en gardant à l’esprit que depuis l’époque du prophète, l’islam a montré qu’il ne se résume évidemment pas à la sourate numéro 9.
Ceci étant, Emmanuel Macron a dit aussi des choses très justes, qu’il est réconfortant d’entendre dans la bouche du chef de l’Etat. Il est toujours bon de rappeler que « notre défi est bien sûr sécuritaire, mais il est aussi moral et civilisationnel. » Il est remarquable qu’un président dise, enfin : « la République vous aidera […] mais elle ne peut se substituer à vous sur le terrain théologique et religieux » et « fonder son identité politique et sociale sur sa seule foi, c’est, au fond, admettre que sa foi n’est pas compatible avec la République. »
Je craignais qu’Emmanuel Macron soit un communautariste complaisant, un Justin Trudeau français, et je me surprends à vouloir l’applaudir ! En une soirée, il aura fait plus sur le sujet que son prédécesseur en cinq ans.
Le CFCM ne lutte pas contre l’islam radical
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Photo by Serge Attal/Flash90
Les mêmes erreurs écervelées que Rabin / Pérès. On peut apprendre des erreurs des autres. Le tandem avait résonné de la façon suivante : “On va faire rentrer sur le sol d’Israël les terroristes de l’Olp. On va leur donner des avantages, de sorte qu’ils comprennent qu’ils auront tout intérêt à ne pas se mettre contre nous. Ils se battront contre d’autres factions terroristes, et les surmonteront. Toutes ces forces en interaction s’équilibreront et on aura la paix”.
Cette théorie farfelue a donné ce qu’elle a donné.
Selon mon humble avis,je pense qu ‘Arafat n’a pas été à la hauteur de l’espoir qu’il pouvait représenter pour les palestiniens. C’est lui qui a su élever le “palestinien” au niveau d’une conscience de peuple (ça ne prend pas forcément des millénaires…)
Mais il s’est fourvoyé par la suite, l’assassinat de Rabin-une bénédiction pour le Hamas-a fait le reste.Il s’est retrouvé dans une surenchère, la droite israélienne ne l’a plus reconnu comme interlocuteur et Mr Abbas a le même héritage moins le charisme.
Tant qu’une force constructive ne naît pas dans ce camp,récusant toute expression violente(voire, même si c’est pas à la mode prônant la non-violence, ça a bien marché en Inde même si ça n’a pas duré…),aucune avancée vers la paix ne parait possible,seule la sécurité ,qui coûte cher en vie humaine et en argent est préservée côté Israël.
De plus ,les institutions israéliennes bloquent toute décision, n’importe quel pouvoir ne peut que décider, de ne pas décider!
En France ,vraiment, vive la 5ème, l’exécutif peut exécuter et , si ça ne va pas, on peut le virer!
“Être invité dans la tanière du diable pour y partager son repas”.
Cela pourrait être le titre d’un film d’horreur mais cela existe puisque me tschoupon de l’Elysée y est allé de bon coeur.
Celui-ci va-t-il proclamer “L’islam en 2017 est un crime contre l’humanité ?”.